Les dangers mortels du cunnilingus que souvent on ignore

Au lieu de partager le plaisir avec votre partenaire, souvent on s’expose à des risques mortels liés à certaines pratiques sexuelles comme le cunnilingus. De plus en plus apprécié par les femmes, cette pratique de sexe buccale se banalise. Dangers et risques n’existent-ils pas dans une pratique immodérée du cunnilingus ? Voici les réponses à jour des chercheurs.

 

Le cunnilingus, qu’est-ce que c’est ?

Le cunnilingus ou « cunnilinctus » est composé de deux mots latins : « con » qui signifie vulve et « linctus » correspondant au verbe lécher. Par conséquent, le cunnilingus ou baiser clitoridien ou baiser vulvaire se définit comme une pratique sexuelle dédiée à la stimulation de la vulve, une partie du vagin.

Le cunnilingus provoque un orgasme intense chez la femme. Il peut être un acte préliminaire, important pour lubrifier le sexe féminin, ou un acte sexuel à part entière.

Neuf femmes sur dix ont déjà expérimenté cet élément de la sexualité féminine.

Les maladies transmises durant le cunnilingus

Presque tous toutes les maladies IST/MST peut se transmettre durant un sexe oral, y compris la Chlamydia, l’hépatite B et C, la syphilis, l’Herpès.

Néanmoins, la transmission devient plus complexe qu’en pénétration sans préservatif, sauf pour l’herpès. Tout comme le HPV (papillomavirus humain), cette maladie s’échange facilement par contact de la muqueuse. C’est une contamination de liquide à liquide, le virus atteint l’organe génital féminin par la sécrétion. Au bout d’une quinzaine de jour, des poussés d’herpès se produisent, surtout en période des règles ou d’une grande fatigue.

Les hépatites B et C sont aussi transmises lors d’un sexe buccal. Comment ? Par un contact de sang à sang. Ainsi, le cas le plus probable pour cette transmission reste la présence d’une lésion, soit sur le sexe de la femme, soit dans la bouche de celui qui donne le cunnilingus.

Un autre maladie transmissible pendant un sexe oral est les syphilis. Le virus du tréponème pâle se transmet lors des rapports sexuels non protégés, ce qui est toujours le cas d’une pénétration buccale. Une rencontre avec le chancre de la vulve et la maladie vous contamine, même en l’absence de lésion.

Augmentation du risque de cancer

Selon les études scientifiques menées auprès des personnes souffrant du cancer de papillomavirus, voici ce qui a été révélé au grand jour. Le cunnilingus provoque des maladies cancérigènes.

  • Pratiquer le cunnilingus avec plus de dix partenaires différentes équivaut à 4,3 fois plus de risque de cancer du papillomavirus ou de l’oropharynx ;
  • Si vous pratiquez le cunnilingus à un jeune âge et le répéter avec plusieurs autres partenaires en peu de temps, la probabilité d’avoir un cancer de la bouche ou de la gorge se multiplie ;
  • Faire un sexe oral avec une partenaire plus vieille, plus des relations extraconjugales fréquents vous expose aussi au cancer de l’oropharynx et du papillomavirus.

Ainsi, la pratique incontrôlée du cunnilingus peut nuire votre vie sexuelle. La prudence doit rester maître de vos choix.

 

Voilà quelques dangers à bien tenir en compte concernant le cunnilingus. Dans la plupart, ces maladies et infections sont mortelles sans la bonne intervention.